Les 7 idées reçues qui nous empêchent de franchir la porte d’un thérapeute

7 idées reçues sur les thérapies

Idée reçue n°1 : il n’y a que les fous qui en ont besoin. 

1er trait commun encore très répandu selon lequel il faut être « dérangé » pour aller consulter.
Je ne crois pas avoir rencontré une seule personne qui n’aurait pas besoin de l’aide d’un thérapeute à un moment ou un autre de sa vie. Reconnaître que nous sommes parfois prisonniers de certains comportements, que nous portons certaines souffrances, etc.. ne fait pas de nous des fous, mais bien des humains comme les autres ! Et nous avons tous besoin un jour ou l‘autre de nous libérer de nos fardeaux du passé !
La thérapie amène de la clarté sur votre histoire, permet de faire le tri dans votre vécu et de mener votre vie avec plus de conscience et de liberté d’être, tout simplement.
En vrai, ça n’est pas la peine d’en faire toute une histoire !

Idée reçue n°2 : moi je n’ai pas vécu des choses horribles. 

Voilà une phrase que j’entends souvent ! Comme s’il fallait avoir vécu les pires atrocités pour justifier d’aller se faire aider…
Tous autant que nous sommes, nous avons été façonnés par notre histoire. Il a suffi parfois d’un mot ou d’un regard pour que notre monde bascule et que l’on construise autour de soi des barricades.
Si votre père vous a dit que vous n’êtes pas capable et que vous l’avez cru, il se peut que ça fasse 30 ans que vous subissiez l’impact de cette phrase dans votre vie… Il serait dommage de ne pas vous en libérer pour enfin retrouver votre pouvoir personnel et mener votre vie comme vous l’entendez, vous ne croyez pas ?
Alors, il n’est pas nécessaire de mettre des échelles de grandeur sur nos traumatismes. La seule chose à prendre en compte c’est votre envie de transformer des choses qui vous pèsent aujourd’hui dans vos vies ou vous limitent…
Je crois profondément que nous devrions tous débuter notre vie d’adulte par une thérapie pour nous alléger de nos fardeaux le plus tôt possible et rouvrir le champ des possibles.

Idée reçue n°3 : je n’ai pas envie de remuer ce qui fait mal / je n’en ai pas la force. 

La plupart des gens croient que venir parler de leurs souffrances, leurs problèmes, leur fait prendre le risque de s’y noyer, d’être submergés… Le fait d’aller se faire aider est alors associé à ce risque.
Or, c’est tout le contraire qui se produit. Résister et tenter de contenir ses difficultés les fait grossir, et aller en parler, se faire aider, permet de désamorcer la cocotte-minute, vider la jarre trop remplie. Des émotions fortes, des vécus accumulés chercheront toujours une porte de sortie. La voie de la thérapie est une voie douce qui vous permet d’apprivoiser ce que vous vivez et trouver vos ressources pour avancer.
« Ce que je réprime s’imprime, ce à quoi je résiste persiste, ce que je fuis me poursuit et ce à quoi je fais face s’efface »

Idée reçue n°4 : je connais déjà mes problèmes et leurs origines. 

Oui, il est vrai que nous sommes parfois capables de reconnaître nos difficultés et d’avoir une idée assez précise de leurs origines. Pour autant, cela ne signifie pas que vous savez en sortir !
Lorsqu’on me partage cette phrase, ma question est toujours la suivante : « Ah super ! vous savez que vous vivez une dépendance affective (par exemple) et vous savez que c’est en lien avec votre maman, et les choses ont-elles changé pour vous depuis ? » La plupart du temps la réponse est non…
La connaissance, compréhension mentale, la prise de conscience est un point de départ incontournable, mais ça ne résout pas tout. La thérapie va s’intéresser au plan émotionnel, physique et surtout à vos systèmes de survie/de défense (les fameux gardes du corps !) qui sont restés tapis dans votre inconscient.
Seul on ne peut pas toujours accéder à ces espaces verrouillés, c’est donc un cadeau à vous-mêmes que d‘oser aller consulter !

Idée reçue n°5 : je ne suis pas faible je peux m’en sortir seul. 

Aaaah, la vulnérabilité ! Quand est-ce que nous serons en capacité de nous aimer dans nos plus grandes failles sans considérer cela comme quelque chose de négatif ?!
Oser dire que ça ne va pas, oser demander de l’aide, c’est en effet accepter que vous êtes dans une phase de vulnérabilité, c’est vrai. Et le rôle du thérapeute est de vous permettre de révéler votre plus grande force à travers l’acceptation de vos plus grandes failles ! Il n’est en aucun cas là pour vous rendre dépendant d’une aide extérieure mais bien au contraire pour vous rendre autonome.
Il y a des choses que seuls avec vous-mêmes vous ne pouvez pas voir, c’est là toute la beauté de la relation et de l’altérité selon moi. L’autre devient un miroir, une main tendue pour que vous vous releviez et redeveniez capables de tenir debout par vous-mêmes.
Savoir s’appuyer sur quelqu’un pendant un temps donné est une grande leçon de vie et une grande force !

Idée reçue n°6 : j’ai peur de ce que je pourrais y découvrir. 

Pousser la porte d’un thérapeute, c’est un peu comme se lancer dans l’inconnu. Et c’est l’une des plus belles aventures qui vous attend : celle de votre propre rencontre ! Ce que vous allez découvrir, c’est vous, celui et celle que vous êtes vraiment…
Le chemin de la thérapie est avant tout un dépouillement, tout au long duquel vous déposez vos fardeaux du passé, vos vécus lourds, vous nommez vos émotions enfouies, vous lâchez vos conditionnements, vous sortez de vos enfermements.
Bref, vous vous dévoilez, vous vous révélez. Alors, oui, des choses émotionnellement fortes peuvent apparaître, et vous allez les traverser !
Pleurer, rire, douter, être en colère, etc…. et par-dessus apprendre à lever tout ce qui faisait obstacle entre vous et l’amour de vous.
Alors, ça ne vaut pas tout l’or du monde ?

Idée reçue n°7 : j’en ai déjà vu et ça ne m’a pas convenu / ça n’a pas marché.

Lorsque vous entamez une thérapie, il se peut que vous ne tombiez pas du 1er coup sur celui ou celle qui vous correspondra le mieux.
Cela demande parfois de tâtonner, essayer. Il s’agit avant tout d’une rencontre entre vous et le thérapeute et vous devez vous sentir bien, en confiance, à votre aise.
Il n’y a rien d’embêtant à faire une ou plusieurs séances avec un thérapeute, puis de changer d’approche thérapeutique ou de thérapeute. Nous ne sommes pas des machines, ce qui aide une personne ne fonctionne pas nécessairement avec une autre et tout va bien.
Nous avons la chance à notre époque de bénéficier d’une multitude d’outils, le plus important est de suivre votre petite voix intérieure.
Quant au fait que ça puisse « ne pas marcher », je dirais que la thérapie est un chemin sur lequel vous restez le maître et que parfois, au-delà du thérapeute ou des outils, c’est une question de timing.
Il y a des moments où ça n’est pas encore le moment tout simplement !

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